Satomi Ichikawa, La Fête de la tomate
Une ode à la famille, au jardinage et au partage : la « fête de la tomate » imaginée par Hana est prise très au sérieux par toute la famille, qui se régale de tomates cerises.
Une ode à la famille, au jardinage et au partage : la « fête de la tomate » imaginée par Hana est prise très au sérieux par toute la famille, qui se régale de tomates cerises.
Quand nos petits se couchent, les hiboux, eux, se réveillent et partent pêcher pour nourrir les leurs. Ils déploient leurs ailes à la lueur de la lune, et leurs silhouettes se découpent sur le noir du ciel – enfin, sur le noir du papier.
L’album, illustré avec beaucoup de goût, jusque dans les horreurs, les crimes et les combats, retrace le long voyage de retour d’Ulysse aux mille ruses : les Lotophages, le Cyclope, Circé la magicienne, les Sirènes, la nymphe Calypso, tempêtes et naufrages, autant de récits palpitants, avant le retour à la maison.
Prenez quelques renards chez La Fontaine, un ou deux écureuils chez Benjamin Rabier, un aigle chez Kipling et quelques papillons proustiens, et vous n’aurez qu’un aperçu du bestiaire désopilant de Christian Garcia !
Cinq fillettes en robes à pois et cinq loustics en culottes rayées décident de déménager. Sans doute n’ont-ils que la rue à traverser, car si la maison qu’ils quittent est sur la page de gauche, leur nouvelle maison est… sur la page de droite !
Au Japon, la rentrée scolaire a lieu au printemps. Pour les sept souriceaux d’Iwamura aussi ! Et avec autant de malice que chez nous la veille du grand jour. Chacun y va de son couplet : le froid, le sommeil, la peur des autres… jusqu’à l’ultime et imparable « je ne veux pas y aller parce que je ne veux pas ! ».
Douze histoires imbriquées, toutes aussi hilarantes les unes que les autres, joyeuses et excentriques, à lire à haute voix.
Notre petit bonhomme de héros est tout fier : « Un jour, à l’école, j’ai appris l’heure. Neuf heures, dix heures, une heure, deux heures. D’habitude, Papa venait me chercher à trois heures. » Dans ce vide spatio-temporel – dix heures, une heure - va s’inscrire un drame en miniature, toute une histoire où l’affabulation va maintenir l’angoisse à une distance acceptable.
24 heures dans la vie d’un chat. Et quel chat ! Un jeune « bobtail japonais », nommé Tana, qui « n’a rien d’exceptionnel : c’est un chat tout à fait ordinaire, noir et blanc, à la queue courte, comme on en trouve partout ». Suivre Tana pendant 24 heures va néanmoins se révéler une riche expérience : le jeu de piste devient vite une leçon d’éthologie.
Ce récit se prête à la lecture à haute voix, et les gravures de Sir John Tenniel, colorisées, ont toute la fraîcheur d’un jardin anglais. « Il y avait une fois une petite fille appelée Alice, et elle fit un rêve très curieux. Aimeriez-vous savoir ce dont elle rêva ? » Eh bien, suivez le Lapin blanc !