Une bibliothèque enfantine idéale
Une bibliothèque enfantine idéale
Carla est une boule d’énergie sur pattes, affectueuse et aventureuse, qui tient la première place dans le cœur d’une petite fille assez délurée. Alors, quand Carla parle de ses amis chiens, on ne s’ennuie pas.
A la forme poétique japonaise ancestrale du koan, répondent des aquarelles, qui, telles des calligraphies, font le portrait de fleurs aux noms évocateurs : cosmos et immortelles, bouton d’or et perce-neige. Une typographie, une mise en page et une fabrication des plus soignées font de cet album une rare réussite.
Apolline, fillette au prénom solaire prédestiné, cultive des tournesols, des tournesols, des milliers de tournesols. Jusqu’au jour où un immense nuage noir vint cacher le soleil… Comment Apolline va-t-elle protéger ses plantations ? En apprivoisant le nuage, qui lui apportera une pluie bienfaisante.
Connaissez-vous le crissgrif ? le sluuurp ? le cuisinosaure ? Ce sont quelques-uns des monstres qui se réveillent la nuit dans la maison de Lola. Jouant sur des ombres chinoises et des fonds sombres, Eleonora Marton a créé de terribles monstres, qu’elle démonte littéralement dans les pages suivantes, saturées de couleurs joyeuses.
Dans ces extraits du Livre du Trésor" rédigé au XIIIe siècle, on savoure la façon dont les bestiaires médiévaux mettaient sur le même plan animaux fabuleux et animaux réels. Rébecca Dautremer s’est régalée à illustrer ces figures étranges et farfelues."
Au pays du non-sense, Humpty Dumpty croise Tweedledum et Tweedledee, un moineau, un corbeau, un lion, une licorne – mais tout cela ne nous dit pas « qui a tué le rouge-gorge »… Des Nursery Rhymes parfois cocasses, parfois cruelles, toujours incongrues, illustrées en quatre couleurs par Gérard DuBois.
Les lettres de l’alphabet donnent le « la » de chaque page et rythment ce merveilleux voyage. Le grand format de l’album, la police en écriture cursive et les dessins inspirés des coloriages des années 1930-1950 feront la joie des classes, des bibliothèques et des familles nombreuses.
Lewis Carroll, « De l’autre côté du miroir et ce qu’Alice y trouva » - Alice passe de l’autre côté du miroir du salon et découvre, au fil d’une partie d’échecs, un monde étrange, illogique et surréaliste – anglais of course...
« Mes amis et moi, on adore l’aventure. Nous jouons tout le temps aux pirates : de vrais rois des hautes mers ! Pour Mardi-Gras, c’est en pirates, évidemment, que nous irons à l’école. » Hélas, la maman de notre héros en a décidé autrement et lui fabrique un « superbe » costume de Robinson. Seulement voilà…
« Un homme plus du tout jeune et un tout jeune garçon s’en allaient avec leur âne vers la ville de Bonvent. » Les illustrations inspirées des constructivistes russes de Gaia Stella animent avec humour le texte entraînant d’Anna Castagnoli, qui reprend ici le canevas de la fable « Le meunier, son fils et l’âne », avec une tonalité très italienne.
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