Marcel Aymé, Enjambées
Entre les "Contes du Chat perché" et les romans pour grandes personnes que sont "La Jument Verte" ou "Uranus", Marcel Aymé a pensé aux collégiens avec ces récits tendres et farceurs.
Entre les "Contes du Chat perché" et les romans pour grandes personnes que sont "La Jument Verte" ou "Uranus", Marcel Aymé a pensé aux collégiens avec ces récits tendres et farceurs.
14 juin 1941. D’un seul coup, la vie de Lina bascule. « Ils m’ont arrêtée en chemise de nuit. » « Ils », les policiers du NKVD, la police secrète soviétique. Commence, pour cette adolescente lituanienne douée pour le dessin, un voyage au bout de la nuit, qui la mène, ainsi que sa mère, son jeune frère et des milliers de concitoyens, jusque dans un camp de travail en Sibérie.
On le dit… mais on ignore tout de son existence. C’est dans cette brèche que Bruno Maurer a trouvé son miel, un bon miel de l’Hymette au goût de thym – et d’aventures. Mêlant avec astuce l’histoire, le mythe, la littérature et sa propre intuition, il laisse parler Homère, le « premier des poètes », de son enfance insouciante au terrible drame qui lui vaut sa cécité.
Le héros de ce roman historique est bien Joey, un magnifique cheval bai, qui raconte, à la première personne, l’enfer de la Première Guerre mondiale. Lancé dans la bataille, prisonnier, cheval d’ambulance, gravement blessé et atteint du tétanos, guéri et de nouveau attelé à un fourgon, il passe d’un camp à l’autre selon les fortunes de guerre.
Pour chacun de ses anniversaires, Anna, la narratrice, reçoit un cadeau de sa grand-mère italienne. Enfin pas tout à fait un cadeau, un gâteau. Et pas un gâteau ordinaire, non : un bébé emmailloté, un diablotin, une bonne femme à sept jambes, une sirène à trois seins… Des gâteaux si étranges qu’Anna les conserve sur une étagère.
Quand cette maison, construite en 1656 (la date figure sur le linteau de la porte), décide de raconter le XXe siècle, elle a déjà derrière elle une longue histoire, inscrite dans ce paysage italien, entre champs et forêts, avec son puits et ses terrasses.
Des empreintes immenses, sur des pistes insolites... Qui donc allait ainsi pieds nus ? Était-ce le barmanou, cet « abominable homme des neiges », cet homme sauvage que les montagnards disaient avoir croisé à la nuit tombante ? Le saura-t-on un jour ? Peut-être…