Jörg Mühle, Au bain, Petit Lapin !
« C’est le jour du bain de Petit Lapin. La baignoire est déjà remplie. Appelle donc Petit Lapin. »
« C’est le jour du bain de Petit Lapin. La baignoire est déjà remplie. Appelle donc Petit Lapin. »
Une version du conte de Grimm… sans texte ni parole ! A vous donc, adultes, de bien vous remémorer le conte avant de le raconter. Car il ne s’agit pas de se tromper ni d’inverser les épisodes ! Pas plus que de sauter des pages pour mettre directement la sorcière au four !
« Voilà une maman araignée. Sur sa toile. » Premier étonnement : chez les araignées, il y a aussi des papas et des mamans ? « Voilà un bébé araignée. » Logique, après tout. Un bébé araignée qui va grandir en toute sécurité malgré quelques mésaventures – car sa maman le tient prudemment au bout d’un fil aussi solide que vigilant.
Ce lutin protecteur est apparenté au « tomte de Noël », qui distribue cadeaux et friandises aux petits Scandinaves.
Notre petit bonhomme de héros est tout fier : « Un jour, à l’école, j’ai appris l’heure. Neuf heures, dix heures, une heure, deux heures. D’habitude, Papa venait me chercher à trois heures. » Dans ce vide spatio-temporel – dix heures, une heure - va s’inscrire un drame en miniature, toute une histoire où l’affabulation va maintenir l’angoisse à une distance acceptable.