Roland Fuentès, La balle de match
« Cet après-midi, je joue au tennis avec Ray, a annoncé tonton Zéro. Tu viendras m’encourager, mon Rémi ?
- Avec plaisir ! j’ai répondu.»
« Cet après-midi, je joue au tennis avec Ray, a annoncé tonton Zéro. Tu viendras m’encourager, mon Rémi ?
- Avec plaisir ! j’ai répondu.»
« Mon papa a un travail si bizarre et si compliqué qu’il n’a jamais réussi à me l’expliquer. Tour ce que je sais, c’est qu’on doit déménager très souvent. Mon papa n’aime pas les objets carrés carrés et, à chaque fois qu’on change de maison, il déniche toujours la plus dingue du quartier. »
« Chaque après-midi, Tommy rentre comme un grand du jardin d’enfants. Il sonne deux fois et son papa lui ouvre la porte. Puis ils savourent ensemble un jus de carotte. Aujourd’hui, après six coups de sonnette, grand-maman lui ouvre enfin la porte. Aucun jus de carotte ne l’attend : tout est différent. »
« Des tigres et des tortues géantes, des coatis, des espèces de crocodiles formidables qu’on appelle des yacarés, des ours, des flamants roses, des serpents d’une taille fantastique, des raies qui ont une puissance électrique comme des torpilles. »
« Fuyons, fuyons ! crie le petit poisson. Sinon, sinon… nous allons servir de festin à ce redoutable requin. » Dans cet imagier découpé, se suivent et se poursuivent une grenouille, un hippocampe, une pieuvre…
« Stéphanie, Amélie et Clément se connaissaient depuis longtemps. On pourrait même dire depuis toujours car leurs papas étaient aussi amis. […] Mais ce qui les unissait par-dessus tout était un mystère bien particulier : que pouvaient faire leurs trois papas ensemble tous les vendredis midi ? »
« Qui dort dans ma niche ? » se demande le petit chien. « Oh, c’est le hérisson. » découvre-t-on en ouvrant la porte de la niche. « Qui dort dans mon nichoir ? » s’inquiète le hibou.
« Sophie n’aimait plus sa poupée qui était devenue affreuse et dont ses amies se moquaient ; enfin, un dernier jour, Sophie voulut lui apprendre à grimper aux arbres ; elle la fit monter sur une branche, la fit asseoir ; mais la poupée, qui ne tenait pas bien, tomba. »
« La bibliothèque de Zoé était pleine de livres, tellement pleine à craquer qu’un jour, un livre est tombé à terre et que le loup de l’histoire en est sorti. Dans le livre, c’était un loup terrible, tout noir avec des dents pointues, mais tout seul dans la chambre de Zoé, une chambre inconnue, le loup de l’histoire avait très peur. »
« Auriez-vous l’extrême amabilité de m’expliquer ce que fait ceci au milieu de mes photos de cloîtres et de Vierges à l’Enfant ?
Il avait tiré de la pochette une photographie sur papier glacé. Quand il nous l’a mise sous le nez, le fou rire que j’ai tenté d’étouffer s’est transformé en un atroce gargouillement.
- C’est la lune ? a demandé Jean-D. en ouvrant des yeux ronds.»