Edouard Manceau, Coquin de silence !
« Aujourd’hui, Jim est arrivé à toute vitesse, avec la sirène de sa voiture de police à fond ! Wouhouhouhouhou ! » -oui, il y a bien quatre fois « hou ».
« Aujourd’hui, Jim est arrivé à toute vitesse, avec la sirène de sa voiture de police à fond ! Wouhouhouhouhou ! » -oui, il y a bien quatre fois « hou ».
« "Je veux voler du haut du beffroi de l’Hôtel de ville", déclara un jour Till solennellement au bourgmestre de la ville. Le bruit parcourut toute la ville et un attroupement se forma aussitôt sur la place tandis que Till escaladait la tour. » Va-t-il pour autant...
« Bonjour, moi c’est Léon », affirme tout de go un charmant bout de chou. Qui, en revenant de l’école ne trouve plus son Doudou.
« Sophie grandit dans une famille de musiciens. Tout le monde joue de la flûte. […]Comme elle est la plus petite, elle doit jouer sur la plus petite flûte, ça va de soi. Elle trouve ça nul. »
Eh non – c’est un cerceau, un petit pois, un œuf au plat, un flocon de neige, un ballon, et encore bien d’autres choses…
Maintenant ou demain ? Seul ou à plusieurs ? Riche ou pauvre ? Le soleil ou le vent ? Avec ou sans chemise ? Juste ou injuste ? Les personnages mis en scène dans ces contes très brefs de Léon Tolstoï se posent – et nous posent - des questions qui ne se révèlent pas anodines.
« Il y avait dans la campagne un vieux manoir et, dans ce manoir, un vieux seigneur qui avait deux fils si pleins d’esprit qu’avec la moitié ils en auraient déjà eu assez. Ils voulaient demander la main de la fille du roi mais ils n’osaient pas car elle avait fait savoir qu’elle épouserait celui qui saurait le mieux plaider sa cause. » Et chacun de fourbir ses plus beaux discours…
« Nous allons à la chasse à l’ours. Nous allons en prendre un très gros. La vie est belle ! Nous n’avons peur de rien. » Tous ensemble, Papa, Maman, ma sœur et moi - ou mon frère et moi, car qui raconte ? – sans oublier le chien.
« C’est la nuit, pense Edmond l’écureuil, en se retournant dans son lit. Tout le monde dort. Tout le monde, sauf moi. » Et notre écureuil de se retourner, de réfléchir, d’écouter le moindre souffle du grand châtaignier…
« Quand je serai grand, je serai vraiment très grand, grand comme 1 géant. » Quelle joie et quelle malice d’apprendre à compter !