Danse, rêve et poésie à l’antenne de Radio Libertés
Danse, rêve et poésie à l’antenne de Radio Libertés.
Danse, rêve et poésie à l’antenne de Radio Libertés.
« Les grenouilles se lassant / De l’état démocratique, / Par leurs clameurs firent tant / Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique. » Mais ce roi est si pacifique, que les grenouilles s’en plaignent à Jupiter, lequel, las de leurs criailleries, leur envoie une grue « qui les croque, qui les tue / qui les gobe à son plaisir ».
« Le lac des forêts, bleu, / Lourd de nymphéas jaunes, / Ridé de blanches fronces / Fait trembler une barque. / Et moi je passe au long des rives, / Avec un air d’écouter et d’attendre / Qu’elle surgisse des roseaux / Et qu’elle chavire dans mes bras. » Mihai Eminescu. Connaissiez-vous ce superbe poème roumain ?
« Une chauve-souris chut en terre.
La belette entre ses dents la serre,
Qui ne pardonne à nul oiseau. »
Claudine et Roland Sabatier ont sélectionné et illustré, pour notre grand bonheur, plus de 200 chansons du répertoire traditionnel.
Alexandre, « bien qu’il fût comptable de profession, avait toujours préféré la beauté des arbres à celle des chiffres ». Pour notre grand bonheur, il « avait fait le rêve de planter un arbre ».
« Un beau matin, le petit Pierre ouvrit la porte du jardin et s’en alla dans les grands prés verts. Sur la branche d’un grand arbre, était perché un petit oiseau, ami de Pierre. » Et voici la flûte, légère, et le violon – puis le hautbois, la clarinette et le basson – mais quand sonne le cor… vite, cachons-nous, voici le loup !
Chacune des pièces a été confiée à un illustrateur différent qui a su en capter l’énergie et la singularité. L’occasion bienvenue de se créer un fond de bibliothèque qui complétera les célèbres « petits classiques » du cours de français.
« Tout en haut du cerisier,
A part moi, qui pouvait grimper ?
J’agrippai le tronc des deux mains
Et cherchai des pays lointains. »
« Un et nu c’est même / et nu et nue comme un et un font deux / font un quand ils s’aiment. » Une belle comptine pour les enfants (pas) sages devenus grands - et à qui personne ne demande plus d’être sages dans le secret de leur coeur.