Rudyard Kipling, Le chat qui s’en allait tout seul
L’un après l’autre, emberlificotés par divers sortilèges de la Femme, les animaux se laissèrent domestiquer. Tous, sauf un… car, le Chat, « ni ami, ni serviteur », préféra conserver sa liberté.
L’un après l’autre, emberlificotés par divers sortilèges de la Femme, les animaux se laissèrent domestiquer. Tous, sauf un… car, le Chat, « ni ami, ni serviteur », préféra conserver sa liberté.
Voici un conte bien cruel, dont le thème initial semble à mille lieues des préoccupations de nos bambins trop nourris : la famine, qui contraint les adultes à se séparer de leur progéniture. Mais un conte toujours apprécié des enfants, qui jouent à se faire peur et attendent avec impatience que justice soit rendue.
Le corbeau sautille dans un décor hollandais ; les moutons traversent l’arrière-plan d’un tableau de la Renaissance italienne ; le cafard et ses comparses sont épinglés sur une « vanité » en trompe-l’œil ; quant au ver de terre, il chemine sur une toile digne de Magritte…