Rascal, La forêt d’Alexandre
Alexandre, « bien qu’il fût comptable de profession, avait toujours préféré la beauté des arbres à celle des chiffres ». Pour notre grand bonheur, il « avait fait le rêve de planter un arbre ».
Alexandre, « bien qu’il fût comptable de profession, avait toujours préféré la beauté des arbres à celle des chiffres ». Pour notre grand bonheur, il « avait fait le rêve de planter un arbre ».
Une narration décalée et très efficace, qui permet de bien comprendre le processus de création, les aléas techniques, l’inspiration et la nécessaire maturation d’une vision.
En cent tableaux, Dimitri Casali et Christophe Beyeler déroulent sous nos yeux une histoire de France vivante, mouvementée parfois, émouvante souvent. De « Vercingétorix se rendant à César », peint en 1886 par Henri-Paul Motte à une « Scène du débarquement sur Sword Beach le 6 juin 1944 » de Richard Willis, ce sont près de 2000 ans de notre épopée nationale qui ont inspiré les artistes les plus divers.
« En attendant le printemps, le rouge-gorge rêve en pelote. Il plonge son bec glacé dans le vermillon et se souvient des airelles, des groseilles et des griottes. » Et le hérisson, rêve-t-il aussi ?
Bolets et cèpes, oronge, mousserons, chanterelles, coulemelles… Nous avons rapetissé et nous promenons, comme des lutins, au ras de terre dans la forêt, en compagnie aussi de tout un petit peuple d’insectes. Et tout d’un coup « un scarabée s’envole d’un cercle de fées… d’un rond de sorcières formé par le petit peuple du sol »
Des pop-up, ce sont des livres qui « explosent » et qui passent en 3 D avec du rêve et de la magie en plus !
Momoko, fillette en robe de satin rouge et aux cheveux bien tirés, « attend à l’arrière de la scène avec tous ses amis du cours de piano ». Voilà venu le moment tant attendu – et tant redouté : son premier récital.
« Cette année, la neige est tombée en avance. L’hiver a pris tout le monde au dépourvu. » Et l’écureuil a oublié… une noisette. Sur le blanc du papier passent tour à tour une souris blanche, une mésange, trois corbeaux et un chat.
Du blanc et du beige ? Non, écoutez bien ! Blanc neige, lait, blanc de paix, albinos, blanc d’albâtre, blanc polaire, fleur de coton, écorce de bouleau, phalène blanche et blanc poudré – voilà de quoi rêver. Un peu plus de gris que de rose dans le blanc ? Voilà les larmes d’Aphrodite, la fleur de sel et le clair de lune. Chacune des 133 nuances de couleurs choisies par l’auteur donne lieu à un texte illustré, faisant face à une page entièrement colorée de ladite nuance.
« Novembre. Ours regarde les oiseaux qui migrent à la recherche de l’été. Au bout de leur voyage, ils atteindront un pays où il fait chaud toute l’année » - et voilà un beau vol d’oies sauvages.