« — Les jaunes ?
— Trop petites.
— Et les grandes, celles de Fanette ? Esssaie-les.
— Les vertes, ça va, elles sont un peu trouées mais c’est pas grave. »
Scène de la vie quotidienne dans la grande maison de cette grand-mère quand il s’agit de trouver bottes à son pied ! Du grenier, où à défaut de squelettes on trouve « tous les Mickey », aux escaliers sur lesquels il ne faut pas « laisser traîner tes petites voitures », autant de petits riens croqués d’un pinceau léger, léger…
Et celle-ci encore :
« — Allez jouer, on vous appellera pour le dessert.
— Est-ce que c’est le dessert ?
— Pas encore.
Et sur la page suivante :
« Hé ho ! C’est le dessert ! Vous êtes où ? »
Delphine Perret raconte un été qu’un enfant passe avec sa mère, dans la maison de ses grands-parents. Un été parmi d’autres, qui n’a rien d’exceptionnel mais qui, grâce à cette éternelle capacité d’émerveillement de l’enfance, devient « le plus bel été du monde ».
Mère et fils, complices, partagent des moments fugaces, drôles ou tendres, d’une infinie simplicité et beauté : la découverte des oiseaux et des insectes, la cueillette des mûres, l’araignée dans la salle de bains et bien d’autres encore. Des instants dans lesquels tous les enfants se reconnaîtront — même ceux qui n’ont pas de grands-parents à la campagne. Et puis, « On peut manger une glace même quand il pleut ? Oui on peut. » Chez notre Bonne Maman, oui, nous aussi, on peut ! Idéal pour cultiver les souvenirs des vacances et prolonger l’été dans les cœurs.
Dès 5 ans
Delphine Perret, Le plus bel été du monde, Les Fourmis rouges, 2021, 128 p., 18,50 € — Imprimé au Portugal