Sophie Adriansen, La Tour de Gustave

« Je suis la Dame de fer, 10 000 tonnes et plus de 300 mètres ! On dit que derrière chaque grand homme se cache une femme. Et dans l’ombre de la Dame ? Mon concepteur se nomme Alexandre Gustave Eiffel, né un jour de gel. Mais laissez-moi plutôt vous le présenter. » Une Dame de fer qui s’essaie à la rime, cela donne un texte qui rebondit d’une ligne à l’autre, d’un épisode à l’autre de la vie de ce « grand bonhomme ». Car Gustave Eiffel (1832–1923), ce n’est pas seulement LA tour : ce sont aussi des gares, des phares, des ponts, comme le viaduc de Garabit ou le pont-canal de Briare, des ouvrages d’art dans le monde entier. Des succès, mais aussi des échecs. Tout en verticalité, cet album aux couleurs vives et aux clins d’œil vers l’Art Nouveau et l’Art Déco est à offrir aux futurs ingénieurs et architectes pour leur donner le goût de l’effort et celui du beau – même si la Tour, devenue le symbole de la France à travers le monde, fut, en son temps, l’objet de scandales.