Une femme, qui ne pouvait avoir d’enfant, reçut d’une sorcière un grain d’orge magique. De sa tige sortit « une belle fleur semblable à une tulipe », et de la fleur, « une toute petite fille, à peine plus haute qu’un pouce. Aussi l’appela-t-elle Poucette ». Mais un crapaud, énorme et visqueux », enlève Poucette, endormie dans sa coquille de noix. Sera-t-elle contrainte à épouser son fils, de servir de bonne au rat des champs ? Pire encore, d’épouser Monsieur Taupe ? Heureusement, une petite hirondelle qu’elle avait soignée, compatissante, l’emporte d’un coup d’aile dans un pays ensoleillé où règne le prince des fleurs.
D’origine danoise, l’artiste Mette Ivers a donné des couleurs légères et raffinées à ce conte qui serait bien cruel s’il ne se terminait par l’apothéose de Poucette, dotée d’ailes par son prince pour voler avec lui de fleur en fleur.
Dès 7 ans
Hans Christian Andersen, Poucette, illustrations de Mette Ivers, L’Etagère du bas, 2022, 40 p., 15,50 € — Traduit du danois par David Soldi, traduction « légèrement revue par Mette Ivers » dit l’éditeur. Imprimé en Europe.