« L’écureuil n’en croit pas ses yeux. Il la regarde et ne sait que dire. » Et nous non plus… car, sans l’avoir nommée, nous la voyons bien, cette « très grosse noix » ! « Comment a‑t-elle pu atterrir ici, à l’intérieur de l’arbre ? Il n’a jamais vu d’aussi grosse, d’aussi belle noix que celle-là. » Reste à la cacher, mais où… « C’est désespérant ! Comment faire ? Il faut que cette cachette soit comme la noix elle-même : parfaite et inoubliable. L’écureuil réfléchit, réfléchit… Il faut rester concentré, et surtout, ne pas se laisser distraire ! »
C’est bien sûr ce qui va arriver et nous voilà partis à la suite de cet écureuil fantasque et blagueur. Sebastian Meschenmoser retrouve ici son compère l’écureuil, dont il a déjà conté et dessiné de nombreuses aventures – L’écureuil et le roi de la forêt, L’écureuil et la lune, L’écureuil et le printemps… — toujours aussi farfelues. Il a le talent de donner des expressions très vivantes, mais pas tout à fait humaines, à ses vedettes, car l’écureuil ne serait rien sans le hérisson, l’ours ou le bouc. Et si vous avez des souvenirs d’allemand, entraînez-vous à prononcer avec vos enfants le titre original : Herr Eichhorn und die unvergessliche Nuss !
Dès 4 ans
Sebastian Meschenmoser, L’écureuil et la très grosse noix, Minedition, 2022, 60 p., 15 € — Traduit de l’allemand par Julie Duteil. Imprimé en Pologne