Un conseil de Mathilde H — L’Ours découvre quelque chose d’étrange dans sa forêt… C’est grand, marron, il y a des touches qui produisent des sons étranges quand on les enfonce. Au fil des saisons, l’Ours apprivoise le curieux objet et à force de travail et de passion, régale toute la forêt avec des sons enchanteurs. Mais un jour, son talent est révélé, et Ours va pouvoir voyager jusqu’à la ville pour y donner des concerts, et se couvrir de succès sans aucun doute. Quelle belle aventure en perspective ! Mais pour cela, il va lui falloir quitter sa chère forêt. Deviendra-t-il un grand pianiste ? Va-t-il oublier ses amis ?
Les illustrations simples réussissent à être riches de détails en même temps, et se succèdent à un rythme presque… musical ? L’histoire est simple, mais l’émouvante morale qui éclate après un léger rebondissement ravira les plus jeunes comme leurs parents. Elle peut conduire à de belles réflexions sur l’importance de l’amitié, et des choses simples en opposition au monde moderne de paillettes éphémères.
De 3 à 5 ans
David Litchfield, L’Ours qui jouait du piano, Belin Jeunesse, 2016, 36 p., 12, 90€ — Traduit de l’anglais. Imprimé en Chine