Laila a douze ans. Bientôt, elle aura des amis, et un walkman. Elle fera un très long voyage, semé d’embûches, de nuits à la belle étoile, de navigations sur l’Amazone. Mais elle ne le sait pas encore. Elle ne sait pas non plus qu’elle présente tous les symptômes d’une maladie incurable, la maladie de Batten. Et que même la fleur perdue du chaman ne pourra rien pour elle. Pour le moment, elle va subir des examens de la vue dans un hôpital de Lima, où son père est diplomate. Et nous tremblons avec elle parce que le chauffeur a verrouillé les portières, que le quartier n’est pas sûr, mais surtout parce que ces examens vont l’obliger à passer plusieurs jours dans un service de pédiatrie. A moins… à moins qu’elle ne décide de prendre son destin en main. A la fin de ce roman de formation, mené tambour (de chaman) battant, Laila aura ces mots extraordinaires : « Je vais mourir. Mais ça va aller. Parce que j’ai vécu. » Après Le célèbre catalogue Walker & Dawn, Davide Morosinotto embarque ses lecteurs à la recherche non seulement de la fameuse fleur mais à ce qui fait le sel de la vie : des aventures partagées avec des amis, de vrais amis.
Dès 12 ans
Davide Morosinotto, La fleur perdue du chaman de K, Illustrations de Paolo Domeniconi, Ecole des Loisirs, coll. Médium, 2021, 486 p., 18 € — Traduit de l’italien