« Oh hé ! Il y a un trou dans la digue ! s’écria Hans.
Seules les rafales de vent lui répondirent. Pas un homme dans les terres, pas un bateau sur la mer. Hans regarda le trou : un mince filet d’eau s’y déversait désormais.
Alors le petit garçon enfonça son doigt dans le trou. L’eau s’arrêta de couler. »
Parce que Hans vit en Hollande, au pays des moulins à vent, là où les terres basses sont protégées de la mer par des digues. Et surtout parce que Hans est courageux, très courageux : il va passer la nuit seul dans la tempête et sauver ainsi son village, sa famille et la belle ville de Harlem. Une belle leçon de ténacité, qui montre aussi l’efficacité d’actions simples : qu’est-ce en effet qu’un doigt d’enfant face à la violence des éléments ?
Ce célèbre épisode est tiré du roman Les Patins d’argent (1865), de Mary Mapes Dodge, qui fut traduit et adapté en 1875 par Pierre-Jules Hetzel sous son pseudonyme de Stahl : grand classique s’il en est de la littérature jeunesse ! il est raconté ici par Violaine Troffigué et illustré de manière simple et charmante par Sébastien Pelon.
Dès 4 ans
Violaine Troffigué, Hans Brinker, le petit garçon qui sauva son village, illustrations de Sébastien Pelon, 2021, Flammarion Jeunesse Père Castor, 32 p., 5,25 €. Imprimé en République Tchèque