De la part d’Hélène G. — Ce roman se déroule dans un Moyen Âge imaginaire où déjà, le choix des noms propres indique l’humour. Les personnages sont un peu caricaturaux, bien sûr, c’est à la fois pour faire rire et aussi réfléchir. Et le méchant n’est pas celui auquel on pense au début de l’intrigue, ce n’est pas si basique. Le suspense bien gardé et le dénouement, inattendu. La langue est riche sans être pompeuse, avec un vocabulaire propre à la période du Moyen Âge.
Et voici ce qu’en dit Fleurus : « Après la mort accidentelle de son père Philippe, Richard (12 ans) devient comte. Il part vivre chez son oncle, le roi Frédéric, avec sa mère, Clotilde, sœur de ce dernier au château de Crénelais où vivent également ses cousins, les princes Alaric (15 ans) et Eudéric (14 ans), et leur sœur, la princesse Benjamine (10 ans).
Un soir, une servante est retrouvée empoisonnée à l’Élixir du Pourfendeur, un poison lent inventé par Maître Stratus, alchimiste du roi. Malheureusement, il n’a pas encore trouvé l’antidote. Le roi Frédéric confie l’enquête au capitaine de sa garde (et ami), le chevalier Enguerrand de Castagnac. C’est compter sans Gaudric et Richard qui décident d’aider Enguerrand malgré lui. »
Dès 12 ans
Isabelle Fabula, L’Élixir du bourreau, Fleurus, coll. « Le royaume de Naguerre », 2020, 196 p., 13,90 €