« “- Je souhaite démontrer que si nous pouvions parvenir à compenser le mouvement astronomique, nous pourrions enrayer la fuite du temps.
— Mmm, je vois… je vois. En gros, tu veux, hum…
— Arrêter le temps.”
Monsieur Troupon éclate d’un rire tonitruant. […]
“Et comment comptes-tu y arriver ?”
En commençant son exposé, l’attitude de Jacques change. Il prend de l’assurance, se redresse, et braque ses yeux sur son hôte. »
Le but secret de Jacques ? Essayer de comprendre pourquoi les étoiles meurent dans le ciel. Tout enfant, il en a vu une s’éteindre et la question le taraude. Aidé par Monsieur Troupon, un milliardaire philanthrope, et par Tom, un ingénieur fou, il entreprend, en Sibérie, la construction d’une incroyable machine. Face à eux, les obstacles sont nombreux. Cela donne l’occasion de voir à l’oeuvre des militants écologistes soutenus par les médias. Et permet aussi de réfléchir à la place de l’éthique dans la recherche scientifique. Des thèmes très sérieux pour ce roman d’anticipation inspiré par Jules Verne. Un roman où la poésie trouve toute sa place : une fois embarqués dans cette curieuse machine, les six voyageurs sauront-ils partager leur expérience ? Qu’est-ce exactement que le temps qui passe ? Rédigé au présent, dans une langue précise et dynamique, le roman se lit d’une traite – vous ne verrez pas le temps passer !
Dès 10 ans
Benjamin Lesage, Les étoiles qui meurent dans le ciel, Editions Courtes et Longues, 2020, 224 p., 16,90 € — Imprimé en France