« — Nous avons les locaux, Debjani ! Nous avons les locaux à Pilkhâna, c’est oui ! je m’écrie en raccrochant avec sister Mercy-Jane.
Je me jette sur le dos de mon amie, manquant de le lui casser et nous tombons l’une sur l’autre au sol, ravies.
— Tu les as convaincues, bravo, bravo ! C’est fou !
‑Ah, je suis trop contente ! […] Elles ont aimé notre position sur le statut des femmes ici et trouvent que la création d’une micro-entreprise au sein du bidonville est une initiative intelligente. »
Après Manille et Buenos Aires, Jade débarque à Calcutta pour le troisième (et dernier) volet de ses aventures. Elle et son amie Debjani ont pour lourde tâche de créer une fondation au cœur d’un bidonville. Aidées par de généreux donateurs et sous la houlette des sœurs de Mère Teresa, leur projet prend forme mais que de dangers planent autour d’elles…
Condition des femmes et des jeunes filles en Inde, pauvreté et maladie, gangs et racket, engagements humanitaires et foi chevillée au cœur, voilà pour le versant sérieux du roman. Pour le côté girly, des étoffes chatoyantes, un Gaspard amoureux (et bientôt médecin) fidèle à lui-même – et une aventure sentimentale made in Bollywood que je ne dévoilerai pas. Sans oublier des très méchants et des poursuites dignes d’un James Bond des meilleures années.
Adolescentes
Cécile Quiniou, Bienvenue à Calcutta, Mame, coll. « Le monde à cœur battant », 2020, 296 p, 15,90 € — Imprimé en Italie.