« Il était une fois, dans un village, la plus adorable des petites filles. […] Sa mère avait cousu pour elle un joli petit chaperon de flanelle rouge. Avec ses boucles brunes au milieu de tout ce rouge, l’enfant ressemblait à un coquelicot. […] tout le monde l’appelait par ce nom : le Petit Chaperon rouge. » Et bien sûr, elle alla porter à sa Grand-Mère un petit pot de beurre… Beatrix Potter reste fidèle au conte de Perrault, tout en brodant quelques détails very british. Suspens et horreur sont au-rendez-vous, dans la verte campagne anglaise si joliment dessinée par Helen Oxenbury. Potagers, prairies fleuries, tea time… oui mais, il y a aussi un loup, « peu recommandable », selon l’illustratrice qui s’est prise au jeu de dessiner un loup « famélique et fourbe au début » et la panse bien remplie à la fin. Car c’est bien « ainsi [que] finit le Petit Chaperon rouge ». Croquée, tout comme sa grand-mère.
Dès 4 ans
Beatrix Potter, Le Petit Chaperon rouge, illustrations d’Helen Oxenbury, L’École des Loisirs, coll. « Kaleidoscope », 2019, 46 p., 13,50 € — Imprimé en Chine. Traduit de l’anglais.