Harlem, 141e Rue, vendredi 20 décembre. Les Vanderbeeker — soit les parents, 5 enfants, un chien, un chat et un lapin nain — devraient préparer Noël dans la joie et l’insouciance. Devraient. Devraient. Si leur propriétaire, M Beiderman, ne leur avait donné leur congé pour la fin du mois. Ce même M Beiderman qui habite au 3e étage et que personne ne voit jamais. Branle-bas de combat ! Quand les parents font les cartons, les enfants, eux, font des plans. Les jumelles Isa et Jessie, Oliver, Jacinthe et Laney la petite dernière, vont tout tenter, absolument tout, pour rester dans cette maison qu’ils aiment tant, au cœur d’un quartier où tout le monde se connaît. Karina Yan Glaser multiplie les gags, invente les situations les plus bancales, et y ajoute tant de bonne humeur et de gentillesse que le vieux M Beiderman… Ne comptez pas sur moi pour vous donner la clé de l’énigme mais sachez que le roman n’est pas sans développer les mêmes valeurs que le conte du « Géant égoïste » d’Oscar Wilde. Car l’optimisme veut que les « méchants » ne le soient pas par hasard et qu’il reste toujours possible de modifier le cours des choses.
Dès 9 ans
Karina Yan Glaser, Les Vanderbeeker, On reste ici ! (tome 1), Casterman, 2018, 300 p., 12,90 € — Traduit de l’anglais (américain). Imprimé en Espagne