Qui se souvient des cours de chant et des chorales dont les séances commençaient par des séries de vocalises pendant lesquelles il était si difficile de garder son sérieux ? AEIOU, AEIOU, AEIOU… Ou bien CHA CHE CHI CHO CHU ? Ou bien encore RA RE RI RO RU ? Faire des vocalises, c’est la solution qu’a trouvée la princesse Tralala, qui « s’ennuyait dans son château » : en effet, elle voulait « devenir chanteuse d’opéra, en attendant qu’un prince vienne la sortir de là ». Comme le précise Magadalena, c’est une histoire « qui joue avec les voyelles », une histoire farfelue et un soupçon insolente, car le château n’en est pas vraiment un – quant au prince… D’autant plus fantaisiste que le trait de Gwen Keraval se prête à merveille aux aventures de notre petite princesse !
De 3 à 6 ans
Magdalena, La Princesse Tralala, illustrations de Gwen Keraval, Les albums du Père Castor, 2014, 32 p., 10,50 €