Thomas Lavachery, Tor et les garnements
« - Tor, bel enfant, brave cœur, quel plaisir de te voir !
- Chut ! Pas si fort, sapristi !
- Pardon.
Borigh-Borigh est un troll véritable et authentique, haut comme une tour, et c’est mon ami. »
« - Tor, bel enfant, brave cœur, quel plaisir de te voir !
- Chut ! Pas si fort, sapristi !
- Pardon.
Borigh-Borigh est un troll véritable et authentique, haut comme une tour, et c’est mon ami. »
Qu’est-ce qu’un céphalomètre ? un trusquin ? une taloche à jointer ? du gesso ? une clé à cliquet ? Qui donc se sert de ces outils ? L’opticien, le chapelier, le luthier, le couvreur ou le tapissier ?
Quel point commun y a-t-il entre un poulet, un perdreau et une hirondelle ? Et entre un panier à salade et une cocotte-minute ? Les premiers ne sont pas seulement des volatiles et les seconds ont d’autres fonctions que culinaires, car tous ses termes imagés appartiennent aussi au vocabulaire de la police.
Miss Dashwood, nurse certifiée, croyait avoir tout vu : de Godefroy et Charlotte, qui s’obstinent à dresser un marcassin (tome 1) à la petite Marie-Printemps, couvée par une mère surprotectrice (tome 2), elle avait pu exercer tout à loisir ses talents de pédagogue et son flegme britannique. Dans ce 3e tome, c’est Napoléon III lui-même qui va recourir à son savoir-faire.
« Tout était désert et silencieux. Le chef resta seul pendant que les quatre autres revenaient en arrière pour faire le guet. Alors prenant son bout de craie au fond de sa profonde, haussé sur ses orteils aussi haut que possible, Lebrac inscrivit sur le lourd panneau de chêne culotté et noirci qui fermait le saint lieu, cette inscription lapidaire qui devait faire scandale le lendemain... »
« Tombe, tombe, tombe la pluie… aujourd’hui on s’ennuie. » Est-ce une raison pour se vautrer sur le canapé, en pyjama et en chaussettes ? L’escargot et la bergeronnette nous font signe, le chien ne tient pas en place, les petits voisins ont sorti leur vélo…
Uranie, proserpine, grand mars changeant, azuré, bombyx, sphinx demi-paon… Les noms des papillons sont aussi poétiques que leurs couleurs ou que leur vol !
Dans un Japon de pure poésie, une jeune orpheline, Mizuki, « pensait beaucoup à un garçon du nom de Shinzo qui avait été son meilleur ami. Il était parti en ville pour apprendre le métier du sabre. »
« Tout en haut du cerisier,
A part moi, qui pouvait grimper ?
J’agrippai le tronc des deux mains
Et cherchai des pays lointains. »
A l’abri du chêne, au cœur de la forêt, « le renard écoute un ver de terre creuser un tunnel », pendant que « le loir cherche un logis ».