La Normandie est riche de forêts : Écouves, Perseigne et Bellême pour n’en citer que quelques-unes. Jean de La Varende (1887–1959), gentilhomme campagnard, évoque ici les chevaux, les chiens, la chasse à courre… Sans oublier la plaine grasse des labours d’automne d’où jaillissent les vols de l’alouette et de la perdrix rouge et les grands lièvres hauts sur jarrets qui s’ensauvent droit devant et que le regard poursuit jusqu’à la ligne de l’horizon. Dans ces Contes des plaines et des bois, l’auteur évoque ses souvenirs de jeunesse, les vieilles demeures où vivaient des personnages originaux et hauts en couleur qu’il a rencontrés durant sa vie à la campagne. Il nous fait partager son respect et son amour de la Nature et considère la chasse comme une école d’endurance et de courage, souvent même comme un certain art de vivre. A lire au coin du feu !
Adolescents – chasseurs ou fins naturalistes
Jean de La Varende, Contes des plaines et des bois, Via Romana, 176 p., 19 €