« La renommée du petit Wolfie s’étendit bientôt dans toute la ville, et parvint jusqu’aux oreilles de l’Archevêque de Salzbourg. L’organiste lui apporta quelques-uns des morceaux que Wolfie avait écrits. L’Archevêque mit ses lunettes, regarda les notes et commença à chantonner. Oui, la musique était écrite correctement. Les petite notes noires, avec ou sans queue, couraient le long des lignes, formant de joyeux rondos, de gracieux menuets ou de douces chansons. » Mais il était bien permis à ces illustres personnages de douter un peu… Un enfant aurait-il composé ses mélodies sans l’aide de quiconque ? Eh oui, car ce jeune Wolfie, vous l’aurez reconnu, n’est autre que Johan Chrysostom Wolfgang Theophilus Amadeus Mozart – l’époque n’était pas chiche en matière de prénoms. Ce petit album écrit par Waldo Mayo, violoniste de formation, narre la vie de Mozart jusqu’à son triomphe. Il est illustré de délicieuses aquarelles du peintre hongrois André Dugo, qui résidait alors à Paris.
Je l’ai découvert sur le quai des Grands-Augustins à Paris – la bouquiniste, spécialisée dans les livres de jeunesse, se trouve un peu en amont du Pont-Neuf.
Dès 10 ans
Waldo Mayo et André Dugo, Mozart, Fernand Nathan, Paris, sans date, non paginé, 40 p. Vers 1950. D’occasion.