« Le roi tient ici ses fêtes cette nuit ; prends garde que la reine ne vienne pas trop près de ses yeux, car Obéron est en proie à une colère sans mesure » : voilà Puck prévenu par la fée. Mais voilà que cet « esprit » malicieux, à la suite de quiproquos, verse l’élixir magique dans les yeux du jeune Lysandre – et non dans ceux de la reine Titania… Quelle cascade de rebondissements cette erreur va-t-elle provoquer tout au long de cette nuit de la Saint-Jean ! Le moment plus drôle est sans contexte celui où Titania tombe amoureuse de Bottom, le tisserand – et comédien amateur — coiffé de sa tête d’âne.
Les illustrations d’Arthur Rackham (1867 – 1939), même si leur reproduction n’est pas des meilleures, apporte un charme fou à cette pièce aussi complexe que farfelue.
Dès 12 ans
William Shakespeare, Le songe d’une nuit d’été, traduit par Emile Montégut, illustré par Arthur Rackham, Seuil, coll. » Classiques images », 2012, 185 p., 19,30 €