De la part de Nathalie I. : « Claudine habite à Lyon à la fin du XIXe siècle dans le quartier des canuts, les fileurs de soie, avec ses frères et ses parents. Elle a 11 ans et travaille dix heures par jour sur son métier à tisser dans l’atelier de son père. Le travail est dur, les journées sont longues, et Claudine, le dos courbé, enfermée toute la journée, mal nourrie, finit par tomber malade : tuberculose. Son père accepte de la laisser partir à la campagne chez sa belle-sœur. Là-bas, Claudine enfin se repose. Elle réfléchit, reprend des forces, et découvre qu’elle ne veut pas vivre, elle aussi, l’existence triste et pauvre de ses parents. Elle veut aller à l’école, apprendre à lire, et plus tard dessiner des modèles pour les premiers magasins de vêtements qui commencent à s’ouvrir…
Mon avis : le contexte est réellement difficile, mais la personnalité de cette enfant domine largement et l’espoir porte tout le livre jusqu’à la dernière page. C’est une belle leçon de vie : il n’y a pas de fatalité ! Cela rappelle tout ce que l’école peut apporter à travers l’enseignement. L’éducation est une forme de liberté … et les rêves portés par la volonté font le reste !
Extrait : « C’est moi qui vous dirige puisque je vous habille. Et votre toilette est signée : Claudine Boichon. »
A partir de 9 ans
Marie-Christine Helgerson, Claudine de Lyon, Editions Flammarion Poche, 2010, 205 p., 5,60 €
Autre édition, avec une couverture plus optimiste : 1999, 220 p., à trouver d’occasion.