De Phileas Fogg, il a le goût des voyages « académiques » ; de Corto Maltese, la démarche nonchalante et les favoris ; de Tartarin, un art très personnel de manier les armes à feu ; de « l’homme qui voulut être roi », le sentiment d’être chez lui entre Calcutta et Bhagavapour. A cela près que lui, le capitaine Corcoran, descend de Robert Surcouf et qu’il n’aime pas trop les Anglais… Ah, j’oubliais, comme Tintin, il est accompagné d’un charmant animal : mademoiselle Louison, une tigresse tout aussi intelligente que Milou – mais d’un format plus inquiétant.
Et les voilà partis, un beau matin de 1857, à la recherche du précieux manuscrit de la Gouroukaramtâ « premier livre sacré des Indous, gardé avec un soin jaloux par une secte de Fakirs, loin de la vue de tout Européen ».
Dès 12 ans
Alfred Assolant, Les merveilleuses aventures du Capitaine Corcoran, 1867. Diverses éditions plus ou moins anciennes, notamment dans la Bibliothèque Rose et chez Fernand Nathan. Quelques euros.