Décembre 1812. La jeune Léonie, 16 ans, est renvoyée de la prestigieuse institution de la Légion d’honneur pour avoir osé fuguer. Indocile ? Récalcitrante ? C’est l’avis de Madame la Surintendante. Mais la jeune fille, elle, se trouve plutôt intrépide – à l’instar des héros qu’elle admire, au premier rang desquels les tirailleurs grenadiers de la Garde impériale dont son père est colonel. Et le voilà bien embarrassé, le colonel Fauvel, quand sa fille lui est rendue… Veuf et soldat, il lui faut bien placer la demoiselle à l’abri de tout danger. Léonie entre ainsi à la Malmaison, comme lectrice de l’impératrice Joséphine. Mais la place est-elle aussi tranquille que cela ? De la Malmaison, en effet, à la suite de moult péripéties, Léonie va rejoindre Schönbrunn, et y rencontrer l’Aiglon, ce bel enfant aux boucles blondes. Et bientôt, la voilà qui complote… Une héroïne attachante, cette Léonie : courageuse, dynamique mais en règle avec sa conscience et fidèle à ses convictions, tant politiques que religieuses.
Après Héloïse, pensionnaire à la Légion d’honneur et Blanche ou la cavalcade héroïque, Gwenaële Barussaud livre ici un 3e tome tout aussi énergique et revigorant. Les trois romans peuvent être lus séparément.
Dès 12 ans
Gwenaële Barussaud, Les Demoiselles de l’Empire, Tome 3 : Léonie et le complot impérial, Mame, 2014, 220 p., 12,90 €