« Je m’appellerai d’Artagnan, décida Charles.
Il était fréquent, chez les mousquetaires du roi, de prendre un nom de guerre pour cacher une noblesse que les autres compagnies étalaient avec complaisance.
— C’est un beau nom, apprécia Luis. D’Artagnan, cela sonne comme le fer ! »
Quittant donc son père, le vieux Bertrand de Castelmore, son maître d’armes Luis Alvarez et sa Gascogne natale, le jeune Charles commence, à Paris, par faire le siège de M de Tréville. Il rencontre bientôt Athos, Porthos et Aramis. Et les duels de s’enchaîner contre les hommes du cardinal… La suite de ses aventures est bien connue des lecteurs d’Alexandre Dumas.
Claude Merle a « choisi la légende, de préférence à l’histoire » et a condensé les aventures de ce jeune homme autour de quelques épisodes, dont les ferrets de la reine. Le romancier a conservé toute la vivacité du roman de Dumas — un peu long parfois pour les jeunes lecteurs – mais ne l’a pas édulcoré pour autant. Toujours prompt à croiser le fer, d’Artagnan est aussi d’une charmante habileté pour enlever quelques baisers très « frenchies » à la jeune Constance. Quant à Milady, cette femme fatale, séductrice et deux fois mariée, brrr… elle a la punition qu’elle mérite !
Dès 12 ans
Claude Merle, D’Artagnan, Bayard Jeunesse, coll. « Héros de légende », 2014, 235 p., 6,30 €