« Contrairement à ce qu’on peut penser, la technologie ne représente pas l’avenir de l’homme. Essayez donc de manger une machine, pour voir. » Retour à Maximum City, où l’équipe de Typos, à savoir quatre étudiants en journalisme épaulés par des adultes, subodore une nouvelle manipulation de l’information. Il lui faut trouver au plus vite l’origine du « poison noir » une micro-bactérie qui s’en prend aux récoltes, entraînant une grave crise alimentaire et économique. Au cœur de l’enquête : AgroGen, une société qui cherche à vendre des semences prétendument transgéniques. Mais aussi les banques, la bourse, les multinationales, les gouvernements — et K‑Lab, la « boîte de com’ » ennemie jurée de Typos. Qui désinforme au plus haut niveau ? Qui manipule l’opinion ? Qui tire les ficelles ? Au-delà d’un roman d’aventure au rythme haletant (brrr, l’immonde Cartablanca est de retour…), une réflexion salutaire sur la désinformation – à condition de ne pas tomber, non plus, dans les théories du complot.
Pour ce 2e tome de Typos, Pierdomenico Baccalario a laissé les manettes à Guido Sgardoli dont le scénario est d’autant plus crédible que cet écrivain reconnu (prix Andersen 2009) est aussi… vétérinaire.
Adolescents, jeunes adultes
Guido Sgardoli, Typos, Poison noir, Flammarion, 2014, 284 p., 13 €