« Au nom de quoi éduquer ? La responsabilité de l’adulte envers l’enfant a‑t-elle une légitimité, un sens, une valeur ? Peut-elle avoir une fécondité ? La réponse à ces questions ne va plus de soi ; nous l’avons tellement perdue de vue que nous avons tout simplement cessé de transmettre. La crise de l’éducation, la faillite de l’enseignement, la fragilisation profonde de la famille, sont autant de symptômes d’un même vide : nous ne savons plus quoi transmettre, et pourquoi. »
Pour François-Xavier Bellamy, cette crise de la culture n’est pas le résultat d’un problème de moyens, de financement ou de gestion. Il s’est produit, dans nos sociétés occidentales, un phénomène unique, une rupture inédite : une génération s’est refusé à transmettre à la suivante ce qu’elle avait à lui donner, l’ensemble du savoir, des repères, de l’expérience humaine qui constituait son héritage. Comment reconstruire le dialogue des générations ? François-Xavier Bellamy trace des pistes pour ne pas laisser dans le dénuement une génération qui crie qu’elle ne veut pas mourir. Pour qu’elle puisse reprendre un jour, sous la baguette d’un maestro de génie, le Va, pensiero que Riccardo Muti fit reprendre, le 12 mars 2011, à Rome, par un public électrisé. Comme un immense chant d’espoir.
François-Xavier Bellamy signera son livre mardi 7 octobre à 19 h 30 à la librairie Téqui (8 rue de Mézières, 75006, Paris)
Retrouvez aussi François-Xavier Bellamy sur son blog : les Déshérités
Parents et autres adultes
François-Xavier Bellamy, Les Déshérités ou l’urgence de transmettre, Plon, 2014, 240 p., 17 €