Si les romans policiers classiques un peu désuets n’ont plus de secret pour vous, si vous aimez la parodie intelligente, ces trois nouvelles de Boris Akounine auront de quoi vous réjouir ! Crimes aux mobiles étranges, disparitions mystérieuses, énigmes alambiquées, rebondissements imprévisibles… rien ne manque ! Vous retrouverez la noirceur d’Edgar Poe dans « Conversation de salon » et la gouaille de Georges Simenon dans « De la vie des copeaux ». Quant à « La prisonnière de la tour », le narrateur n’en est autre que le docteur Watson — parfois interrompu par la voix de Shibata, le serviteur japonais du détective russe. Qui sera le plus fin limier ? Sherlock Holmes, Arsène Lupin ou… Eraste Fandorine ?
Adolescents
Boris Akounine, La Prisonnière de la tour et autres nouvelles, Points, 2012, 280 p., 7 €