« Nous cherchons des survivants, pas des jouets. Alors, un peu de calme, mesdemoiselles. » En cette nuit glacée du 14 avril 1912, il y a donc un siècle, deux petites filles ont eu la chance de pouvoir quitter le Titanic avant qu’il ne sombre. Tremblantes de peur et de froid, Eva (7 ans) et Marjorie (8 ans), cherchent à sauver qui son ours qui sa poupée. Un roman historique bien écrit, qui narre ce drame avec beaucoup de pudeur, et qui cite ses sources en fin de volume.
Comment ne pas souscrire à cette jolie formule de Pascale Perrier : « Lire — comme écrire -, c’est tour à tour dormir au clair de lune, se réveiller enfermé dans une maison biscornue, s’imaginer aux griffes de chauve-souris hilares… Lire — comme écrire -, c’est s’ouvrir au monde, et peut-être avoir la chance d’y trouver une place, de s’y glisser au chaud. »
À partir de 7 ans
Pascale Perrier, Panique sur le Titanic, Oskar, 2012, 112 p., 5,95 €