« Tous les après-midi, en sortant de l’école, les enfants avaient pris l’habitude d’aller jouer dans le jardin du Géant. C’était un ravissant jardin de belle taille, couvert d’une herbe verte et douce. Ça et là, au-dessus de l’herbe, pointaient, telles des étoiles, de très belles fleurs et poussaient douze pêchers qui, au printemps, éclataient de fleurs étincelantes ». Or, un beau jour, le Géant revint chez lui, et enferma le jardin derrière de hauts murs. Plus d’enfants, plus de printemps… Jusqu’au jour où…
Ce texte très émouvant d’Oscar Wilde est trop souvent considéré comme un conte. J’y vois plutôt une parabole. En effet, nous dit le dictionnaire, une parabole est un « court récit allégorique, symbolique, de caractère familier, sous lequel se cache un enseignement moral ou religieux ». Le Géant égoïste est tout cela, puisqu’il y est question de vie, de pardon et d’amour. Un superbe récit pour le temps pascal.
Dès 5 ans
Oscar Wilde, Le Géant égoïste, illustrations de Lisbeth Zwerger, Minedition, 2010, 24 p., 14 €