Certes, trois des onze nouvelles de ce recueil évoquent des figures féminines : la bonne Perrette, la grande Honorine et Diane chasseresse. Mais elles ne feront pas oublier les hauts faits de quelques garnements, dont l’auteur, « grands dénicheurs de nids, grands chasseurs à la sarbacane, assoiffés d’aventures et lecteurs assidus de Mayne-Reid et de Gustave Aymard », comme le confie René Bazin (1853–1932) à ses enfants – il en eut huit. Ce coureur des bois en habit vert — il fut élu à l’Académie en 1903 — nous fait découvrir le charme de cette campagne angevine où « il n’y a point de si étroite fenêtre par où n’entre une feuille de rose ». Et où les enfants passent leurs vacances dans une liberté propice à toutes les inventions.
A partir de 10 ans
René Bazin, Souvenirs d’enfant, Via Romana, 2009, 108 p., 14 €