« Un jour, Chesterton qui était une sorte de géant pesant très lourd écrivit un conte pour la petite fille de ses amis. Un conte, rien que pour elle ! Non seulement il rédigea ce conte, avec sa belle écriture bien appliquée, […] mais il en réalisa aussi les dessins », précise Philippe Maxence dans la préface de ce petit ouvrage. « La petite fille, qui le connaissait bien, le reconnut tout de suite sous les traits de ‘Jambes-Rouges’ », notre jeune héros dont la ruse et la logique viendront à bout du fameux géant à deux têtes.
Après quelques aventures et le mot Fin joliment calligraphié, le livre se poursuit avec les « variations sur un thème », celui des deux têtes, variations dues à la plume de Philippe Maxence, fin connaisseur de Gilbert Keith Chesterton (1874–1936).
Aucun inconvénient, ici, à faire lire le conte aux enfants et à garder pour soi des réflexions plus philosophiques sur les méfaits de la discorde et de la désunion. Ni à déchiffrer le texte anglais donné en regard de la traduction.
A partir de 8 ans
Gilbert Keith Chesterton, L’inconvénient d’avoir deux têtes, Via Romana, 2010, 36 p., 10 €