« Que l’on dise Weihnachten, Christmas ou Noël, c’est la même chose dans tout le monde chrétien, et c’était bon de rentrer chez soi », pensait un jeune pilote de la RAF en ce soir de Noël 1957. Alors qu’il survole la mer du Nord, son système électrique tombe en panne. Plus de radio. Un brouillard à couper au couteau. A peine quelques minutes de carburant. Qu’il aurait été bon de rentrer chez soi… Le berger qui donne son titre à ce conte de Noël est le nom donné aux avions qui aident les appareils en détresse. Et c’est bien ce berger qui, sorti de nulle part, guidera le pilote jusqu’à un terrain d’atterrissage et repartira pour une destination inconnue, sans s’être identifié. Le fantastique et le suspense s’immiscent avec un grand brio dans la description technique : Forsyth, ancien pilote lui-même, ne lâche pas le manche avant l’atterrissage final.
Dès 12 ans
Frederick Forsyth, Le Berger, un conte de Noël, Folio Junior, 2003, 128 p., 5,70 €, et diverses éditions de poche, dont une bilingue.